Nicholas Doiron  |  Bénévole avec le Conseil Économique et Social d’Ottawa Carleton (CÉSOC)
Étudiant à l’Université d’Ottawa

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« J’ai approché le CÉSOC en septembre 2016 avec l’idée d’aider des francophones mais ils m’ont dit qu’ils avaient surtout besoin d’aide avec la communauté syrienne. J’ai donc été jumelé avec une famille qui a trois enfants adolescents, proches de mon âge.

J’étais un peu nerveux au départ mais j’ai vite vu qu’ils étaient très chaleureux. Toutes les semaines, je les vois et on a des discussions en anglais. On parle de la société canadienne, j’aide les enfants avec leurs devoirs et on fait des sorties en famille dans la ville. On se parle fréquemment et on est très proches, ils me considèrent comme un de leurs fils. J’ai beaucoup appris au sujet de la Syrie, sa géographie, sa culture… J’ai aussi appris quelques mots et goûté à leurs plats traditionnels. C’est extraordinaire d’aider mais aussi d’apprendre.

Recevoir des réfugiés est une chose, les accepter et les soutenir pour favoriser leur intégration en est une autre. Au Canada, nous le faisons bien.

Cette expérience m’a fait réaliser tous les aspects nécessaires à la bonne intégration des Syriens. On croit souvent que les intervenants se limitent aux réfugiés, au gouvernement et parfois à des groupes religieux qui aident à organiser le parrainage. Mais pour que cette aventure soit un succès, il faut toute la communauté – des gens pour aider les jeunes à apprendre l’anglais, des médecins qui peuvent parler arabe et comprennent leurs souffrances psychologiques et des citoyens qui comprennent pourquoi les réfugiés sont venus ici. Recevoir des réfugiés est une chose, les accepter et les soutenir pour favoriser leur intégration en est une autre. Au Canada, nous le faisons bien. Il faut réaliser que nous devons tous faire un effort pour que la communauté syrienne puisse véritablement faire partie de la mosaïque culturelle canadienne.

Depuis que je fais du bénévolat avec cette famille, je vois un énorme besoin d’aider des familles syriennes avec des enfants. Pour les jeunes, apprendre la langue est primordial, et les étudiants ont beaucoup à apporter pour les aider dans leur scolarité. Mon but est de créer un groupe sur le campus de l’Université d’Ottawa où je suis étudiant, avec des bénévoles qui seraient jumelés avec des familles pour les aider et appuieraient le CÉSOC dans ses activités avec la communauté. Nous pourrions aussi faire des levées de fonds pour des causes spécifiques, comme l’achat de billets de transports en commun pour les familles car c’est compliqué et cher pour elles de circuler en autobus. »

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Le Bénévolat de Réfugié 613. Vous trouverez plus d’information sur le bénévolat pour aider les nouveaux arrivants sur Bénévoles Ottawa.